Les liants et les enduits

"La séve de l'arbre à pain, Uru, est utilisée pour les coutures sur les pirogues."


J'ai tenté de récolter de la séve. Je ne vois pas comment obtenir des litres pour une pirogue...
Une boulette pour attrapper un oiseau, oui.
 Je n'ai encore trouvé personne pour me décrire la texture, l'aspect de la fibre et de la séve.
Une nouvelle légende du URU?



 
Un extrait de: Un voyage missionaire  à bord du Duff , 1797. Société des études océaniennes.



Sur les Batiments de l'époque Bruat on trouve un enduit certainement fait de chaux et d'un colorant r
ouge.

Quel colorant?
Du tuf rouge pilé?

A Mangareva certain sable ou sol ont donnés des teintes, des enduits.
Il suffit de contacter les rénovateurs de la cathèdrale de Rikitea qui savent tout sur le sujet.


J'ai appris dernièrement que la pierre ponce, pilée, donne un excellent liant.
 Elle peut être agglomérée en bloc avec un peu d'eau à l'image du ciment. La différence est qu'en réalisant une petite brique, celle çi flotte!
 (Jeu pratiqué, dans son enfance, en Guadeloupe par un collègue de technologie.)

 Et la pierre volcanique?
 Il faut donc que j'essaye.

Je vais aussi faire des briques avec de la poudre de nacre, coquillage récupérée auprès des artisans lors des ponçages.

J'en fairai cuire certaine chez un potier de la place, pour voir le résultat cuit. (1800° )
Les autres sécheront avec le temps.
Et je pourrai comparer.



ET POUR LA CURIOSITE:
Car il n'est pas tout à fait un matériaux de construction, dans le bâtiment en tout cas.

UN NOUVEAU PERPECTIONNEMENT 
lA  CELLULOSE DU COCOTIER .
http://www.archives.gov.pf/afficher_pdf.php?id_doc=/srv/www/htdocs/etatcivil/donnes/jopf//1885/JOPF_1885_page_00185.pdf


On sait que le grand problème que poursuivent maintenant les sis
ingénieurs de la marine est d'arriver à construire des navires don t
la coque puisse défier la torpille, contre laquelle le blindage en
acier est insuffisant, bien qu'il résiste au canon . Nous emprunton s
à un
journal militaire le récit suivant d'intéressantes expériences
faites à Toulon pour l'emploi de la cellulose de la noix de coc o
coe préservatif des coques de navire, M. le
capitaine de t vaisseau Patin de la Barrière a été chargé de &ciAo,r à Tonton,uene xcompmisséion rtecihneiqune d 'ces sur
emploi de l'épiderme de noix coco comme préservatif des coque s
de
navire . C'est une matière légère, ayant l'aspect d'une ruch e
d'abeille, ligneuse et élastique . Le litre de la cellulose de cocotier
pèse 60 grammes, tandis que sous un même volume le liége attein t
250
grammes.
En terme maritime, la cellulose de la noix de coco a pris le nom
de
cojferdam . C'est avec un mélange de cette substance forman t
un feutre comprimé qu'on a commencé des épreuves de préservation
contre l'effraction des boulets pleins, des obus à éclatement e t
même des torpilles.
Comme
dans toutes les expéries de blindage, on s' servi
d'un
large panneau représentant la muraille d'un navire . Ce panneau
en bois avait, pour la circonstance, reçu une épaisseur d e
12 centimètres ; il recouvrait le compartiment de cellulose comprimée,
formant devant la muraille blindée du navire un matela s
préservateur de 60 centimètres .
Dans le tir au boulet plein lancé à 50 mètres de distance par un
canon de
19 centimètres, la cellulose a livré passage au projectil e
et s'est refermée aussitôt. Suivant une expression pittoresque, l e
boulet a produit l'effet d'une aiguille traversant une feuille d e
caoutchouc. L'eau suintait à peine par les fentes presque complètement
amalgamées au trou produit par
l'obus .
L'aveuglement de la voie d'eau s'est rait dans des condition s
aussi satisfaisantes pendant les tirs â obus . De plus, l'incombustibilitéde
la cellulose a été parfaitement établie ; au contact de t a
muraille plusieurs obus ont éclaté ; leurs éclats ont perforé, mai s
sont restés amalgamés avec la couche de cofferdam, dans laquell e
on n'a relevé aucun indice de combustion .
Les essais avec des torpilles n'ont pas été jusqu'ici poussés a fon d
et ont été commencés avec des caissons de 80 centimètres de côte ,
représentant une surface d'expérience insuffisante . Néanmoins on
peut dire que l'action de la torpille est sérieusement atténuée pa r
la couche de cellulose formant carapace à la coque d'un navire .
On comprend quelle évolution l'emploi de cette substance pré-
, servatrice peut entraîner dans l'art des constructions navales.

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